Journée internationale des droits des femmes
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La journée internationale des droits des femmes célèbre les avancées des droits des femmes partout dans le monde.
C’est aussi pour l’ANGDM l’occasion de parler des femmes de la mine.
Piliers de la famille, garantes des finances du foyer, trieuses ou lampistes, jusqu’à la fermeture des mines, les femmes ont montré qu’elles étaient aussi un acteur majeur de l’activité industrielle.
Après la guerre, elles étaient assignées au rôle de femme au foyer. Elle étaient alors formées pour être des fées du logis en suivant la « formation ménagère et familiale » proposée par les compagnies minières.
Épouses et mères, les femmes de mineurs ont souvent vécu dans l’angoisse de l’accident, du coup de grisou au fond de la mine. Aujourd’hui, ces femmes qui ont vécu les années de prospérité économique, durant lesquelles les mineurs de fond étaient considérés comme les «premiers ouvriers de France», sont veuves ou aidantes de leurs conjoints dépendants. Elles sont la mémoire vivante d’une époque révolue.
Rendons hommage à ces femmes d’exception !
À lire
"La mine et les femmes", c'est également le titre de l’article de Florentine Schroll dans "La mine en France : histoire industrielle et sociale" paru en 2018.
Florentine Schroll s'intéresse au rôle et à la place des femmes dans la mine et dans l’intimité de leur foyer.
Elle nous livre ici une courte restitution de ses travaux au travers un article illustré d’archives iconographiques assez explicites sur la place de la femme des années 1950 aux années 1970. Elle a également travaillé, avec l’appui d’interviews de femmes qu’elle a filmées, dans le cadre de son mémoire de Master à l’université de Lorraine-Nancy.

À écouter
En exclusivité, l'ANGDM met en ligne le podcast du chapitre.
Écoutez-le tout en feuilletant les pages de l'ouvrage.
